5. LE GENERAL DE GAULLE N'A PAS COMMANDITE L'EXECUTION DE DARLAN

      Le comte de Paris n'a pas réussi à convaincre les membres du conseil d'Empire. Le 26 décembre, ils élisent le général Giraud qui devient le nouveau haut-commissaire en Afrique du Nord et qui prend pour adjoint le général Bergeret. Giraud est convaincu que la police, dirigée par Henri d'Astier, est compromise dans le meurtre de Darlan. C'est la raison pour laquelle il fait arrêter le préfet de police Muscatelli ainsi que le commissaire Achiary. Par ailleurs, les Américains, furieux de l'élimination de Darlan, lui suggèrent d'interner les responsables gaullistes d'Alger qu'ils soupçonnent d'être impliqués dans l'attentat.
      Le 9 janvier 1943, Giraud fait venir à Alger le commandant Voituriez, juge du tribunal militaire de Casablanca, afin qu'il reprenne l'instruction de l'affaire Darlan. Giraud lui demande de faire toute la lumière sur le complot qui a abouti au meurtre de Darlan et il signale au juge la présence à Alger de François d'Astier de La Vigerie, frère du chef de la police, deux jours avant l'attentat. Son conseiller, le commandant Paillole, chef des services secrets français, conseille au juge Voituriez de commencer par interroger le commissaire Achiary qui a accepté de faire des révélations très importantes à condition de ne pas être inquiété. L'interrogatoire d'Achiary commence vers minuit, toujours le 9 janvier. Celui-ci explique d'abord qu'il a lui-même activement participé à l'organisation mise en place par le comité des Cinq destinée à faciliter le débarquement allié du 8 novembre 1942. Il est resté ensuite en collaboration étroite avec Henri d'Astier qui était devenu son chef direct dans la police. Ce dernier l'a tenu informé du projet monarchiste ainsi que de certains détails concernant l'exécution de Darlan. A la question du juge qui lui demande: "Qui est l'instigateur du complot ayant eu pour but l'assassinat de l'amiral?" Achiary répond immédiatement: "Sans conteste, l'instigateur est Henri d'Astier de La Vigerie et l'agent d'exécution l'abbé Cordier. D'ailleurs ils habitent ensemble, 2, rue La Fayette à Alger. (…) Ce qui est certain également, c'est que le personnage au profit duquel ces gens-là conspiraient est le comte de Paris, prétendant au trône de France. (Albert Voituriez. L'affaire Darlan. L'instruction judiciaire. Lattès, 1980.)"
      Le juge pose alors une question concernant le rôle de François d'Astier dans le complot: "Nous avons appris que deux jours avant l'assassinat se trouvait à Alger un émissaire du général de Gaulle, son bras droit, le général d'Astier de La Vigerie, frère de Henri. Ne croyez-vous pas que c'est ce général qui, au nom de son chef de Gaulle, a donné l'ordre d'assassiner?" Réponse d'Achiary : "Les conversations que j'ai eues tant avec Henri d'Astier qu'avec l'abbé Cordier me permettent de vous dire avec certitude que l'assassinat a été organisé au profit exclusif du comte de Paris et qu'il n'y a jamais été fait allusion à un accord secret avec de Gaulle. (Albert Voituriez. L'affaire Darlan. L'instruction judiciaire. Lattès, 1980.)"
      Les déclarations du commissaire Achiary sont suffisantes pour faire arrêter Henri d'Astier. Le lendemain matin, 10 janvier, quatre policiers armés de mitraillettes font irruption dans son appartement. Henri d'Astier et l'abbé Cordier sont arrêtés et amenés en prison. Après leur départ, le juge Voituriez procède à une perquisition: il découvre des dossiers concernant la préparation du débarquement allié, mais aussi une maquette destinée à figurer en première page d'un journal, qui comporte une photographie représentant le comte de Paris entouré du général de Gaulle et du général Giraud, et qui proclame l'accession au pouvoir du comte de Paris. Le juge trouve également la composition du gouvernement dirigé par le comte de Paris: Ministre d'Etat, adjoint au comte: le général de Gaulle. Ministre de l'Intérieur: Henri d'Astier de La Vigerie. Ministre de la Guerre: le général Giraud. Ministre des Finances: Alfred Pose. Ministre de la Justice: Marc Jacquet.
      Il n'en faut pas plus au juge Voituriez pour notifier à Henri d'Astier ainsi qu'à l'abbé Cordier une inculpation de complicité d'assassinat et de complot contre la sûreté de l'Etat. Toujours le 10 janvier, au cours de la soirée, le juge fait venir le commissaire Garidacci qui avait interrogé Bonnier dans les heures qui ont suivi l'attentat, car celui-ci aurait aussi des révélations à faire. Garidacci avoue au juge que lui et son collègue, le commissaire Esquerré, ont obtenu de Bonnier de La Chapelle tous les détails sur le complot et le meurtre de Darlan organisés par Henri d'Astier et l'abbé Cordier. Quelques heures plus tard, le juge Voituriez découvre le rapport du capitaine Gaulard qui confirme en tous points les déclarations faites par Bonnier aux deux commissaires. Au cours des jours suivants, le juge interroge d'autres personnes mêlées au complot: le colonel Van Hecke, Marc Jacquet, Alfred Pose… Mais quand il demande au général Giraud l'autorisation d'interroger le comte de Paris, il se voit opposer un refus formel: "Pour des raisons qui touchent à l'organisation du gouvernement, je ne veux pas que vous entendiez, même comme témoin, le comte de Paris. (Albert Voituriez. L'affaire Darlan. L'instruction judiciaire. Lattès, 1980.)"
      Le 16 janvier, le juge Voituriez rencontre Giraud et Bergeret pour leur faire part de son intention de faire arrêter Alfred Pose et Marc Jacquet dont l'implication dans l'attentat ne fait aucun doute. A sa grande stupéfaction, Bergeret lui dit: "Le général Giraud désire que vous retiriez votre référé et que vous ne mettiez en cause ni Pose ni Jacquet. Nous savons bien qu'ils sont coupables, mais il existe des considérations supérieures à la justice et nous devons, nous, en tenir compte." Et le général Giraud ajoute: "C'est Monsieur Pose et sa banque qui alimentent financièrement mon gouvernement. Je ne puis me passer de lui." Puis Giraud demande au juge de suspendre son enquête, il estime que le général de Gaulle n'est pour rien dans l'assassinat de Darlan: "Les services spéciaux américains ont examiné votre dossier avec le général Bergeret. Ils sont maintenant convaincus que la collusion entre le comte de Paris et de Gaulle est le fait du hasard, qu'en réalité le but des conjurés était bien, à l'origine, la restauration de la monarchie, et que l'ensemble a été organisé à Alger. (Albert Voituriez. L'affaire Darlan. L'instruction judiciaire. Lattès, 1980.)"
      Depuis la mort de Darlan le général de Gaulle envisage de s'installer à Alger. Son projet se heurte cependant à la position du général Giraud qui, en tant que haut-commissaire, assume en Afrique du Nord les fonctions de commandant en chef civil et militaire. Le 22 janvier 1943, invité par Winston Churchill à participer à une conférence qui réunit également le général Giraud et le président Roosevelt, le général de Gaulle se rend à Anfa, au Maroc. La conférence se déroule dans un climat de tension extrême et finalement de Gaulle rejette le plan proposé par les Alliés qui prévoit d'installer en Afrique du Nord une autorité placée sous la tutelle des Américains et dans laquelle de Gaulle serait subordonné au général Giraud.
      Quelques semaines plus tard, de Gaulle annonce à Giraud son intention d'aller à Alger. Sachant qu'il devra composer avec lui, de Gaulle, dans un échange de courrier, lui fait part de son accord sur le principe d'un partage du pouvoir. Le 30 mai 1943, il s'envole pour Alger et laisse à Londres François d'Astier, son adjoint, à qui il délègue la majeure partie de ses attributions et qui est nommé, quelques jours plus tard, commandant des troupes françaises en Grande-Bretagne.
      Henri d'Astier est toujours en prison et de Gaulle ne fait rien pour l'en sortir. En juillet, Emmanuel d'Astier est de passage à Alger avec Jean-Pierre Lévy, responsable du mouvement de résistance "Franc Tireur". Emmanuel d'Astier demande à de Gaulle de libérer son frère Henri. De Gaulle refuse. A la fin du mois de septembre 1943, François d'Astier se rend à Alger à son tour afin de régler avec de Gaulle deux questions importantes à ses yeux. L'une de ces questions concerne la responsabilité des services secrets français à Londres qui relève en principe de ses attributions: François d'Astier estime que le contrôle de ces services lui échappe à cause de la mainmise du colonel Passy. L'autre question concerne son frère Henri dont il souhaite obtenir la libération, ce que de Gaulle lui accorde tout de suite. Toutefois, de Gaulle refuse de recevoir Henri d'Astier, il lui demeure hostile. François d'Astier a pris des notes à partir des entretiens qu'il a eus avec de Gaulle en octobre 1943 et il les a regroupées en quatre sujets distincts auxquels il a donné les titres suivants: "Affaire Henri", "Affaire Sermois", "Direction des services spéciaux" et "Entretien Giraud". Dans les notes prises sur Henri d'Astier, il est clair que de Gaulle condamne son action envers Darlan, son "procédé florentin" comme il le déclare à François d'Astier:
      "Affaire Henri"
      "Vendredi 1er octobre. Soustelle a été chargé par le général de Gaulle de suivre cette affaire, me parle d'Henri avec une admiration et une amitié sans réserve. Il est frappé de l'influence qu'il a gardée sur des personnalités des milieux politiques les plus divers (Aboulker, Mgr Helski, etc…). Il ne me cache pas que, malgré ses interventions pressantes auprès du général de Gaulle, celui-ci a refusé de recevoir Henri. Il me fait comprendre que Palewski - qui a partie liée avec Capitant - n'est pas étranger à cette position. Soustelle part le soir même pour Brazzaville.
      Entretien avec de Gaulle: Je lui demande pourquoi il n'a pas voulu recevoir Henri. Il me fait cette réponse stupéfiante: 1) "Henri n'a pas travaillé pour moi mais pour Giraud, pour le comte de Paris et les Américains. Il aurait dû prendre mes ordres plus tôt. 2) Il a accepté un poste sous le régime Darlan-Giraud, il est vrai dans l'intention d'éliminer Darlan, mais c'est un procédé florentin." Je lui fait remarquer que ce n'est pas ainsi qu'il jugeait les choses au mois de décembre 1942, qu'avant mon voyage à Alger les liaisons avec Londres étaient impossibles, qu'il ne pouvait être question pour quiconque à Alger de recevoir les ordres de De Gaulle, que, depuis mon passage à Alger, la documentation réunie par Soustelle prouvait qu'Henri a travaillé loyalement pour de Gaulle et qu'il est aujourd'hui prouvé que si Bergeret s'est acharné contre Henri, c'est en partie parce qu'il a rappelé au comte de Paris les engagements pris par celui-ci vis-à-vis de De Gaulle en décembre 1942 et a désapprouvé les "propos royalistes" que Bergeret avait repris à son compte avant de considérer la partie comme perdue et de faire reconduire le comte de Paris à Tanger dans son propre avion. J'ajoute: "Je ne considère pas personnellement le fait d'avoir accepté un poste levier-de-commande chez Darlan comme un procédé florentin, mais comme un acte courageux et dans la ligne nationale. Enfin, personne aujourd'hui, même parmi ses ennemis, ne conteste qu'Henri ait été un des principaux artisans de la Résistance en Afrique du Nord. Comment se fait-il que vous - qui vous réclamez à chaque instant de la France et prétendez parler et agir en son nom - parlez ici en partisan?" De Gaulle, de mauvaise humeur, reste sur sa position.
      Mercredi 6 octobre. Le général Chambe m'indique que le général Giraud a l'intention, à l'occasion de l'anniversaire du 8 novembre, de récompenser quatre ou cinq des principaux artisans de la Résistance en Afrique du Nord, dont Henri. Le général Catroux me confirme l'hostilité flagrante de Palewski à l'égard d'Henri.
      Samedi 9 octobre. Je préviens de Gaulle des intentions de Giraud à l'égard d'Henri: "Il serait piquant de voir Giraud consacrer officiellement les services d'Henri. Pour mon compte, j'en serais mortifié." Réponse de De Gaulle: "Il n'a qu'à refuser ce que lui proposera Giraud." Je lui réponds que ce n'est pas mon avis, qu'Henri a droit à une réparation que ne lui a pas apporté le non-lieu judiciaire.
      Lundi 11 octobre. Pendant le déjeuner, de Gaulle, détendu, s'intéresse amicalement à Henri.
(Documentation personnelle de l'auteur.)"
      Par ailleurs, François d'Astier insiste auprès de De Gaulle pour que soit jugé le général Bergeret pour trahison. Le 23 octobre 1943, celui-ci est arrêté et accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, d'arrestations arbitraires et de trahison. Une semaine plus tard, Henri d'Astier de La Vigerie est fait compagnon de la Libération par le général de Gaulle.
      En 1952, une journaliste du nom de Geneviève Dunais fait paraître, sous le pseudonyme de Chamine, un long et minutieux récit sur la mort de Darlan, intitulé La querelle des généraux, aux éditions Albin Michel. Remarquablement renseignée (elle tient ses informations de Jean Rigault), Chamine met en évidence le complot monarchiste organisé par Henri d'Astier et Alfred Pose. Depuis, de nombreux ouvrages sont parus sur ce sujet, sans rien apporter de vraiment nouveau, bien au contraire: chaque auteur y allant de sa propre thèse, l'affaire Darlan est devenue très compliquée au point d'être élevée au rang des grandes énigmes du vingtième siècle. La thèse la plus répandue est celle qui trouve son origine dans le livre de Mario Faivre paru en 1975 aux éditions de la Table Ronde sous le titre Nous avons tué Darlan. Dans son livre, Mario Faivre affirme sans la moindre preuve que c'est le général de Gaulle qui a commandité le meurtre de Darlan par l'intermédiaire de François d'Astier.
      Nous savons dans ma famille que Mario Faivre a menti sur ce point. Avec le soutien de Jean-Bernard d'Astier qui a préfacé son livre, Mario Faivre a imaginé cette thèse pour des raisons politiques. Très liés depuis les évènements de l'année 1942, Mario Faivre et Jean-Bernard d'Astier ont, après la guerre, combattu farouchement la politique du général de Gaulle, notamment pendant la guerre d'Algérie, et ils se sont engagés auprès de Jean-Marie Le Pen. En chargeant le général de Gaulle de la responsabilité du meurtre de Darlan ils visaient à nuire à son image. A l'occasion de la parution de son livre, Mario Faivre a adressé au général Béthouard une lettre datée qui en dit long sur son aversion à l'égard de De Gaulle. En voici quelques extraits: "Vous m'écrivez, mon Général, que vous jugez de Gaulle absolument incapable de patronner un crime politique. Si l'action de De Gaulle, de 1940 à 1945, malgré certains de ses aspects qui sont assez répugnants, a, sans doute, évité à la France un régime communiste à la Libération, je pense que son règne, de 1958 à 1969, n'est qu'une succession de crimes, certains inutiles, d'autres aux conséquences catastrophiques. Avoir, durant les années qui ont précédé son retour au pouvoir, fait voter à chaque occasion ses partisans avec les communistes pour enlever toute chance au régime démocratique et à la République de réussir dans ses entreprises, je pense que c'est un crime. Avoir empêché l'Europe de se constituer à l'époque où c'était possible, je pense que c'est un crime. Avoir promis l'Algérie française, pour reprendre le pouvoir, alors qu'il était déjà décidé à faire le contraire, je pense que c'est un crime. Avoir détruit l'armée, je pense que c'est un crime. La fusillade de la rue d'Isly, où plus de cent personnes, hommes, femmes, enfants, ont été assassinés alors qu'ils chantaient la Marseillaise, je pense que c'est un crime. Le sac de Bad-el-Oued, meurtres, viols, pillages, je pense que c'est un crime. Les enfants tués sur les balcons par les gendarmes mobiles, parce qu'ils s'y trouvaient malgré le couvre-feu, je pense que c'est un crime. Les gamins abattus sans sommation parce qu'ils inscrivaient O.A.S. sur un mur, je pense que c'est un crime. Les camps de torture, qui n'avaient rien à envier à la Gestapo, les assassinats commis par les barbouzes, je pense que c'est un crime. Avoir livré l'Algérie au F.L.N. et à la misère, je pense que c'est un crime. Avoir abandonné le pétrole du Sahara livré à de douteux accords bancaires qui se sont révélés être des chiffons de papier, je pense que c'est un crime. Avoir empêché les harkis de gagner la Métropole, vouant ainsi à l'assassinat plusieurs dizaines de milliers d'entre eux, je pense que c'est un crime. Avoir assassiné par peloton d'exécution interposé mon ami Roger Degueldre, alors que la guerre d'Algérie était terminée et que ne pouvait plus être invoquée l'exemplarité, je pense que c'est un crime. Avoir détruit ce qui restait de sens moral, peut-être enlevé ses dernières chances à notre civilisation, je pense que c'est un crime (…) (Lettre de Mario Faivre adressée au général Béthouard le 18 décembre 1975.)"
      Alain Decaux a réalisé en 1979 une émission télévisée consacrée à l'assassinat de Darlan. Pour cette occasion il a recueilli des témoignages inédits qui semblent corroborer la thèse de Mario Faivre. Malheureusement ces témoignages proviennent tous de personnes qui sont liées à Mario Faivre et qui partagent les mêmes idées politiques. En voici l'exemple le plus saisissant: Jean-Baptiste Biaggi affirme à Alain Decaux qu'il a reçu des confidences de François d'Astier au sujet du meurtre de Darlan comme on peut le lire dans le livre publié par Alain Decaux à la suite de son émission. Il dit notamment: "De 1956 à 1958, j'ai été très lié avec François d'Astier de La Vigerie. Les deux frères m'ont souvent parlé de l'affaire. Enfin, j'ai bien connu l'abbé Cordier. Nous avons vécu ensemble à Pino, en Corse, au couvent des franciscains. C'était le temps de l'O.A.S. et je n'en dirai pas davantage. (Alain Decaux raconte. Perrin, 1980.)"
      Contrairement à ce qu'il affirme, Jean-Baptiste Biaggi n'a jamais été un ami de mon grand-père qui, du reste, est mort en 1956. Par contre, ayant appartenu aux Commandos de France créés par Henri d'Astier à Alger, il était proche de Mario Faivre et de Jean-Bernard d'Astier. Lui aussi a combattu de Gaulle au nom de l'Algérie française, et il a fait partie, comme Jean-Bernard d'Astier, du Comité Central du Front National dont les cadres sont en majorité d'anciens partisans de l'Algérie française.
      De nombreux auteurs ont malheureusement adopté le point de vue de Mario Faivre sans prendre la peine de vérifier la véracité de ses affirmations.

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